Feue Irène Chirwa Mambilima (1952-2021) ancienne présidente de la Cour suprême, est notamment reconnue pour son rôle dans le maintien de l’indépendance et de l’intégrité du système judiciaire zambien, tout en promouvant l’égalité des sexes et l’inclusion sociale concrètement à travers sa défense de l’État de droit et son plaidoyer en faveur de la participation des femmes à la vie politique et publique. En 2002, elle a été élevée au rang de juge à la Cour suprême de Zambie, la plus haute instance dans le système juridique de ce pays. Puis elle devient adjointe du président de la Cour Suprême. Elle s’est efforcée de garantir que les décisions de la cour soient impartiales et fondées sur la loi. Elle est choisie pour présider la Commission électorale de Zambie à plusieurs reprises, lors de scrutins majeurs. À ce titre, elle a présidé les élections présidentielles et parlementaires de 2006 et 2011 en Zambie, ainsi que l’élection présidentielle partielle de janvier 2015. Elle s’est fait une réputation en se montrant peu sensible aux pressions extérieures, vigilante au maintien d’un État de droit et tentant de rassurer les électeurs sur la régularité des élections.
Elle était une figure éminente dans le domaine de la démocratie et de la gouvernance en Zambie. Elle a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du système judiciaire zambien, contribuant ainsi à renforcer l’État de droit et la gouvernance démocratique dans le pays.
En outre, Mambilima a été impliquée dans des initiatives visant à promouvoir la participation des femmes à la vie politique et publique en Zambie. Elle a plaidé en faveur de l’autonomisation des femmes et de leur représentation équitable dans les institutions gouvernementales et judiciaires, contribuant ainsi à renforcer la démocratie et l’inclusion sociale dans le pays.
Son héritage en matière de démocratie et de gouvernance réside dans sa défense de l’État de droit, de la justice et de l’égalité des chances pour tous les citoyens zambiens, ainsi que dans sa contribution à l’amélioration du système judiciaire du pays. Elle est décédée le 20 juin 2021 au Caire.
3 principes de la CADEG ont guidé les membres du jury à porter leur choix sur elle de :
Principe de l’état de droit et les droits de l’homme ressort avec : L’Article 4 de la CADEG : “Les Etats parties prennent l’engagement de promouvoir la démocratie.” “Les Etats parties considèrent la participation populaire par le biais du suffrage universel comme un droit inaliénable des peuples.” L’Article 10 de la CADEG : “Les Etats parties renforcent le principe de la suprématie de la Constitution dans leur organisation politique.”
Elections libres et transparentes L’Article 17 de la CADEG : “Les Etats parties réaffirment leur engagement à tenir régulièrement des élections transparentes,libres et justes conformément à la Déclaration de l’Union sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique.” L’Article 22 de la CADEG : “Les Etats parties créent un environnement propice à la mise en place de mécanismes nationaux indépendants et impartiaux de contrôle ou d’observation des élections.”
Institutions démocratiques L’Article 14 de la CADEG : Les Etats parties renforcent et institutionnalisent le contrôle du pouvoir civil constitutionnel sur les forces armées et de sécurité aux fins de la consolidation de la démocratie et de l’ordre constitutionnel. L’Article 16 de la CADEG : Les Etats parties coopèrent, aux niveaux régional et continental, à l’instauration et à la consolidation de la démocratie par l’échange de leurs expériences.